L’équipe de Techniques de génie mécanique du Cégep de Drummondville profite d’une révision de programme locale pour intégrer l’enseignement de la littératie disciplinaire à ses pratiques en vue de la rentrée de l’automne 2022. 

Cette intégration vise notamment à favoriser le développement des compétences lecture disciplinaire et en communication professionnelle à l’oral et à l’écrit dans le contexte particulier de l’approche par projet, stratégie pédagogique au centre du processus de révision.

Les travaux menés actuellement visent :

    1. La mise en évidence du cadre « authentique » de pratique professionnelle par :
    • L’explicitation des différents contextes d’interaction de la profession et des attentes liées à ceux-ci.
    • La contextualisation de projets proposés aux élèves par des mises en situations et la formulation d’objectifs professionnels plutôt que de tâches scolaires.
    • L’explicitation des savoirs, savoir-faire et savoir-être impliqués.
    • L’explicitation de critères de qualité attendus.
    1. La création de ressources d’enseignement-apprentissage :
      • Lexique disciplinaire
      • Vidéos de modélisation de types de lectures disciplinaires
      • Grilles d’analyse de situations de communication professionnelles
      • Outils de soutien à la réception et à l’expression à l’oral
      • Modèles d’écrits professionnels
      • Procédure de rédaction et de révision des écrits professionnels
      • Listes de vérification
      • Outils réflexifs

Les travaux de développement principalement menés par Roxane Doré, conseillère pédagogique, et Michèle Dupuis, coordonnatrice du programme, convoquent différents savoirs issus de l’expérience et de la recherche. 

Parmi ceux-ci, notons la recherche de Guillaume Lachapelle et Julie Pelletier sur le français écrit au collégial et le marché du travail, les travaux de Stéphanie Lanctôt sur les caractéristiques des genres textuels et ceux de Catherine Bélec et Roxane Doré portant sur « L’Inclusion explicite des savoir-être dans l’enseignement »

Elles bénéficient par ailleurs d’un accompagnement de Catherine Bélec, coordonnatrice du LabSEL.