« Une communauté est d’abord un lieu d’entraide fondé surtout sur la coopération et non sur la contestation à tout prix. » (Dittmann et Dulac, 2007 : 190). Dans ce cadre, mentionnons deux types précis de communautés – qui poursuivent et prennent une forme bien différente : la communauté de penseurs critiques et celle de recherche.
La communauté de penseurs critiques (Alfieri, 2017) vise, comme son nom l’indique, à développer le sens critique de ses membres. Comment ? En s’informant et en évaluant l’information, en tentant de distinguer les faits des interprétations ainsi qu’en confrontant et évaluant les interprétations. Elle se rapproche de ce que l’on nomme « séminaires », mais dans une optique plus collaborative et se fonde sur des attitudes bien particulières que ses membres doivent s’efforcer d’adopter (par exemple, curiosité, lucidité, autonomie, etc.)
Pour plus d’information sur la communauté de penseurs critiques, consultez le document de présentation : https://www.slideshare.net/alfieriolivier/crer-une-veille-pdagogique-collaborative-et-dvelopper-des-communauts-de-penseurs-refad?from_m_app=ios
La communauté de recherche (scientifique ou philosophique), elle, est « axée sur l’action de rechercher [; ici], rechercher signifie principalement « imiter la démarche scientifique » (Dittmann et Dulac, 2007 : 190). Cela implique donc que la communauté fonctionne selon une séquence d’actions telles que :
- Identifier le problème;
- Proposer des questions et des hypothèses;
- Faire des recherches (ou lectures) (collecter des informations);
- Valider (ou invalider) par des exemples (ou des contre-exemples) et sources (analyser et valider les données)
- Présenter les résultats.
La communauté, selon qu’elle sera scientifique ou plutôt philosophique, adaptera plus ou moins ces étapes. Article présentant plus en détails le fonctionnement d’une communauté philosophique : https://mobile.eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/3442/Dittmann_Dulac.pdf?sequence=1&isAllowed=y